Il était une fois, dans la grande forêt de l’Amazonie, Noah le petit dinosaure. Noah aimait jouer avec son ours en peluche. Cet ours était doux et rond. Un matin, Noah se réveilla et chercha son ours. Oh non ! Il avait disparu. Noah se sentit triste. Il appela doucement : « Ours en peluche, où es-tu ? » Le silence lui répondit.
Noah décida de partir à sa recherche. Il rencontra Cheval, un cheval patient au pelage doux. Cheval hennit : « Je peux t’aider, Noah. » Noah sourit et monta sur Cheval. Ensemble, ils avancèrent sur un chemin couvert de feuilles vertes. Les rayons du soleil filtraient entre les branches.
Ils passèrent près des grands arbres où les oiseaux chantaient. Noah regarda les papillons jaunes et bleus qui voltigeaient. Il s’émerveilla devant leurs couleurs vives. Cheval pressa le pas. Il sentait que chaque indice était précieux.
Plus loin, ils rencontrèrent Griffon, un drôle de griffon joueur. Griffon battit des ailes et cria : « Où allons-nous, amis ? » Noah expliqua sa quête. Griffon gloussa : « Je veux vous aider ! » Alors, Noah, Cheval et Griffon formèrent une petite équipe. Ils cherchaient des empreintes sur le sol mouillé par la rosée.
Leur chemin les mena à un pont de lianes qui enjambe un ruisseau scintillant. Noah, un peu hésitant, traversa en serrant Cheval. Les lianes balançaient. Griffon vola au-dessus pour veiller. Ils arrivèrent au bord de l’eau claire. Noah but un peu d’eau fraîche, goûtant la nature. Cheval hocha la tête, Griffon remit une plume sur sa tête en riant.
De l’autre côté du pont, ils virent un rocher immense. Derrière, ils entendirent un bruit sourd. C’était le géant de la forêt. Le géant tenait un objet. Noah s’approcha prudemment. Le géant baissa sa large main. À l’intérieur, reposait l’ours en peluche de Noah.
Le cœur de Noah fit un bond. Il courut vers le géant et murmura : « C’est mon ours ! » Le géant, d’une voix grave mais douce, répondit : « Je l’ai trouvé au bord du chemin. Je voulais te le garder en sécurité jusqu’à ce que tu le reconduises chez toi. »
Noah tendit la main et reprit son ours. Il serra la peluche très fort. Puis il dit : « Merci, gentil géant. » Pour le remercier, Noah offrit une petite fleur rouge. Le géant sourit et posa la fleur sur son épaule. Cheval et Griffon applaudirent de bonheur.
Le groupe fit demi-tour. Sur le chemin du retour, les oiseaux redoublèrent de chant. Des lucioles apparurent dans l’ombre douce du soir. Noah regarda les petites lumières danser autour de ses amis. Cheval hennit de joie, Griffon sifflota un air léger.
Ils arrivèrent enfin chez Noah. Là, sous un grand arbre, ils partagèrent un fruit sucré. Noah coupa des morceaux pour chacun : une tranche pour Cheval, une plume de miel pour Griffon, un petit bout pour le géant et un gros morceau pour son ours en peluche.
Le soleil se couchait doucement. Le ciel devint rose et orange. Noah, tout heureux, glissa l’ours sous son bras. Il soupira de bonheur. Cheval posa sa tête contre le flanc de Noah. Griffon se blottit à leurs côtés. Le géant se tint debout, protecteur et bienveillant.
La forêt d’Amazonie s’apaisa. Les étoiles commencèrent à briller entre les feuilles. Noah bâilla doucement et referma les yeux. Il imagina déjà de nouvelles aventures avec ses amis.
Et c’est ainsi que Noah le petit dinosaure, grâce à la patience de Cheval, à l’aide de Griffon et à la bonté d’un géant, retrouva son ours en peluche. Bonne nuit, Noah. Bonne nuit, forêt enchantée. Fin.