Histoires pour enfants

La sirène Princesse Këziah et le coquillage magique

Histoires pour enfants

Princesse Këziah, une petite sirène courageuse, part à la recherche de son coquillage magique perdu. Aidée de sa poupée vivante et d’une sorcière bienveillante, elle surmonte ses peurs pour retrouver ce trésor et reçoit en récompense perles et coquillages scintillants.
La sirène Princesse Këziah et le coquillage magique

Au bord d’une plage dorée vivait une petite sirène nommée Princesse Këziah. Elle avait de longs cheveux turquoise qui ondulaient sous le soleil et une queue aux écailles irisées. Chaque matin, Këziah dansait sur les vagues, émerveillée par les reflets de l’eau. Elle aimait jouer avec sa poupée enchantée. La poupée était douce et vive. Elle souriait et parlait avec une petite voix claire.

Un jour, la Reine des mers, la mère de Këziah, confia à sa fille un coquillage magique, un trésor de famille. « Ce coquillage chante la chanson des vagues », expliqua la Reine. Këziah serra le coquillage contre son cœur. Elle savait qu’il était précieux.

Après la cérémonie, Këziah alla se baigner près du rivage. Sa poupée dans sa main, elle chantonnait gaiement. Soudain, une vague plus forte emporta le coquillage magique. Këziah poussa un cri : « Mon coquillage ! » Mais les vagues l’avaient déjà englouti.

Këziah trembla. Elle ne voulait pas décevoir sa Reine de mère. La poupée s’approcha et chuchota : « Ne t’inquiète pas, je t’aide à le retrouver. » Këziah sourit et reprit courage.

Elle partit à la recherche du coquillage perdu. Sur le sable mouillé, elle suivit des traces de coquillages brisés. Elle inspecta chaque trou, chaque algue verte. La poupée parlait et encourageait la princesse : « Regarde ici ! »

Au pied d’un rocher, Këziah trouva une petite grotte marine. À l’entrée, une lueur rose brillait. « Peut-être mon coquillage… » murmura-t-elle. Elles s’avancèrent ensemble.

Dans la grotte se trouvait une sorcière au chapeau pointu. Elle tenait le coquillage magique dans sa main droite. La sorcière était étrange. Son visage était plissé, mais ses yeux brillaient d’une lueur malicieuse.

« Bonsoir, douce sirène, dit-elle en souriant d’un air mystérieux. »

Këziah trembla, mais la poupée la poussa vers l’avant. « Dis-lui que tu veux ton coquillage ! » souffla la poupée.

Këziah prit une grande inspiration et dit d’une voix ferme : « Madame la sorcière, ce coquillage est à ma mère la Reine. Il chante quand on l’écoute. Pourrais-tu le rendre, s’il te plaît ? »

La sorcière inclina la tête et rit doucement : « Tu es courageuse pour une si petite sirène. Mais ce coquillage est si mignon. Je voulais l’entendre chanter ! »

La poupée réfléchit : « Et si nous chantions la chanson des vagues, ensemble ? » La sorcière, intriguée, posa le coquillage sur son oreille.

Këziah prit une note claire et chanta la plus belle mélodie qu’elle connaisse. La poupée ajouta sa voix, douce et claire. Petit à petit, la sorcière ferma les yeux et sourit.

Quand la chanson prit fin, la sorcière rendit le coquillage. « Tu chantes avec ton cœur. J’ai reconnu la chanson que seuls les vrais enfants de la mer peuvent connaître. Je te rends ton trésor. »

Këziah rayonnait de joie. Elle remercia la sorcière et sortit de la grotte. La poupée dansait dans ses bras. « Tu as été si brav e ! » dit-elle.

Sur le chemin du retour, Këziah et la poupée croisèrent la Reine. Elle les attendait près d’une barque étincelante. « Ma fille chérie ! s’exclama la Reine en les serrant dans ses bras. As-tu retrouvé le coquillage ? »

« Oui, maman ! répondit Këziah. » Elle présenta le coquillage magique. La Reine l’écouta chanter et le cœur lui sauta de bonheur.

Pour célébrer, la Reine offrit à Këziah un trésor de perles nacrées et de coquillages précieux. La poupée reçut une petite couronne d’algues dorées. Puis toutes les trois dansèrent au clair de lune, tandis que les vagues applaudissaient en chantant.

Depuis ce jour, la petite sirène comprit que le courage et la bonté pouvaient ouvrir les cœurs. Elle garda le coquillage près d’elle, comme un souvenir d’aventure et d’amitié. Et chaque soir, la mer chantait pour elle la mélodie des vagues dorées.



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