
Dans une forêt enchantée, vivait Noah le dinosaure. Il était grand, doux et très curieux. Il avait une longue queue qui se balançait comme un bras joyeux. Ses petits yeux brillaient comme deux billes vertes. Chaque matin, Noah sortait de sa caverne et respirait l’air frais. Il aimait sentir le parfum des arbres et écouter le chant des oiseaux.
Noah avait une peluche préférée. C’était un nounours beige tout doux qui s’appelait Peluche. Peluche avait un petit ruban rouge autour du cou. Chaque jour, Noah racontait ses histoires à Peluche. Ils jouaient à cache-cache et dansaient ensemble sous les feuilles dorées. Peluche était plus qu’un jouet : c’était une amie précieuse.
Un matin, Noah se réveilla et chercha Peluche. La petite peluche n’était pas sur son lit de mousse. Noah l’appela : « Peluche ! Où es-tu ? » Il regarda sous les pierres, derrière les champignons et dans l’herbe douce. Il ne la trouva pas. Noah sentit son cœur se serrer et une larme roula sur sa joue verte.
Tout à coup, une fleur fragile et colorée apparut. Elle s’éveilla doucement au bord d’un sentier. « Bonjour, je suis Fleur, » dit-elle. Sa voix était délicate comme une brise du matin. « Je peux t’aider à chercher ton amie Peluche. » Noah fut soulagé et sourit. Ensemble, ils partirent en balade dans la forêt enchantée.
Ils marchèrent sous les branches qui titillaient le ciel. Plus loin, ils entendirent un chant joyeux. Un bonhomme de neige vivant glissait sur l’herbe. Il apportait une douce fraîcheur malgré le soleil. « Bonjour, je suis Bonhomme ! » dit-il en riant. « J’ai vu un ruban rouge voler près d’un grand chêne. » Noah sauta de joie. Fleur applaudit avec ses pétales. Ils suivirent Bonhomme jusqu’au chêne ancien.
Au pied du chêne, ils découvrirent un petit ruban rouge accroché à une branche basse. « C’est le ruban de ma peluche ! » cria Noah. Il grimpa doucement, en veillant à ne pas tomber. Quand il posa le pied par terre, une clairière dorée apparut devant eux. Un nid étincelant rougeoyait au centre et un petit phénix au plumage de feu gardait quelque chose.
Noah s’approcha doucement, la peur tout au fond de son ventre. « Bonjour, cher phénix, » dit-il d’une voix tremblante. « As-tu vu ma peluche ? » Le phénix inclina la tête et ouvrit son bec. Il tint la peluche dans son bec ardent. Ses plumes étincelaient comme mille étincelles.
Noah sentit son cœur battre très fort. Il pensa à son amie Peluche et prit son courage. « Merci de me la rendre, » dit-il. « Peluche est mon amie fidèle. » Le phénix comprit la tendresse de Noah. Il baissa la tête et posa délicatement la peluche sur l’herbe dorée. Noah courut, prit Peluche et la serra fort contre lui. Fleur et Bonhomme dansèrent de joie. Ils firent une ronde sous le soleil revenu.
Pour célébrer, ils cueillirent des baies sucrées et des fleurs par milliers. Ils partagèrent un goûter magique. Peluche rougit un peu sous les caresses de Noah. Le phénix poussa un petit cri de bonheur et s’envola vers le ciel bleu. Il laissa derrière lui une traînée de lumière dorée.
Quand le soir arriva, Noah rentra chez lui, un grand sourire aux lèvres. Il posa Peluche sur son lit de mousse. Il murmura : « Merci mes amis. Merci, forêt enchantée. Merci, phénix. » Il ferma les yeux, prit Peluche contre lui et s’endormit. Sa forêt chante encore aujourd’hui la chanson de l’amitié. Noah rit....