Il était une fois un garçon. Il s’appelait Abdoul le charmeur. Abdoul était doux et souriant. Il aimait tremper ses doigts dans l’herbe tendre.
Un matin, Abdoul se réveilla avec un rêve. Il rêvait d’un trésor caché. Il pensa à un trésor rempli de couleurs et de surprises. Il pensa aussi à la forêt enchantée.
La forêt enchantée était magique. Les arbres dansaient quand le vent soufflait. Le sol sentait la mousse et les champignons. Les fleurs chantaient de petites chansons.
Abdoul décida de partir. Il prit un petit sac. Il y mit une pomme juteuse et une gourde d’eau. Il glissa une couverture légère.
En chemin, Abdoul vit une princesse. La princesse portait une couronne de fleurs. Elle ramassait des pétales roses. Elle tenait une étoile en papier.
— Bonjour, dit Abdoul. Je cherche un trésor éternel. Veux-tu venir avec moi ?
La princesse sourit. Elle n’hésita pas. Elle aimait l’aventure. Elle prit la main d’Abdoul.
Ils marchèrent ensemble sur un sentier doré. Ils virent des papillons bleus. Ils entendirent le chant d’un rossignol. Ils sentirent la brise légère.
Soudain, au détour d’un chemin, ils trouvèrent une carte. La carte montrait un chemin en boucle. Au centre, un grand chêne brillait en or. Un coffre reposait à ses pieds.
Pendant qu’ils regardaient, un bandit sortit d’un buisson. Il portait un manteau sombre. Il voulait la carte. Il regarda Abdoul et la princesse d’un air méfiant.
— Donne-moi la carte ! cria le bandit.
Abdoul trembla un peu. La princesse le serra fort dans ses bras. Ils se regardèrent. Puis ils sourirent.
— Nous sommes amis, dit Abdoul. Viens avec nous et partage.
Le bandit n’était pas méchant au fond. Il avait juste faim. Il suivit Abdoul et la princesse. Ensemble, ils repartirent tous les trois.
Le chemin devint plus calme. Ils traversèrent un pont de rondins. Des gouttes de rosée tombaient sur leurs têtes. Ils passèrent près d’un ruisseau étincelant.
La forêt semblait les guider. Un écureuil mordilla une noisette. Un hérisson se cacha sous une feuille. Un colibri frôla le visage d’Abdoul.
Enfin, ils aperçurent le grand chêne. Il était immense et brillant. Ils s’arrêtèrent devant lui. Abdoul posa sa main contre le tronc.
Avec une petite pelle, Abdoul creusa doucement. La princesse le regardait. Le bandit attendait en silence.
Soudain, la pelle heurta un objet dur. Ils découvrirent un coffre solide. Il était fermé par une serrure ronde.
— Ouvre-le, dit la princesse.
Abdoul tourna la clé que le bandit avait trouvée sur la carte. Le couvercle s’ouvrit. À l’intérieur, il y avait des jouets colorés. Il y avait des petits biscuits sucrés. Il y avait des gommettes étoilées et des ballons rouges.
Chacun prit un jouet. Chacun prit un bonbon. Ils partagèrent tous. Ils rirent aux éclats.
Le soleil s’inclina et peignit le ciel en rose. Les trois amis quittèrent la forêt enchantée. Ils gardèrent chacun un souvenir doré.
Abdoul rentra chez lui avec un ballon rouge. La princesse rentra au palais avec des gommettes. Le bandit rentra dans son trou sous un vieux chêne, mais cette fois, il avait un sac de biscuits.
Ils vécurent heureux. Ils se souvinrent toujours que le vrai trésor est le partage. Et c’est ainsi qu’Abdoul le charmeur, la princesse et le bandit restèrent amis.
Fin.